La maternité psychique est une notion très peu répandue car qui s’interrogerait sur le fait de savoir être une mère ? Et pourtant, on estime, a l’heure actuelle, que 10 à 15 % des femmes, ayant eu un enfant, traversent plus ou moins bien les difficultés maternelles, allant jusqu’à la dépression post-partum.
Il manquait une science de la maternité psychique qui puisse s’appuyer sur des observations cliniques pour permettre une élaboration théorique soumise en retour à la validation par les effets de la thérapie qui en serait déduite. C’est ainsi qu’une nouvelle approche médicale, la maternologie, se définit comme : » La démarche thérapeutique qui s’attache à la dimension psychique de la maternité et qui prend en compte les difficultés des relations mère-enfant » – (Dictionnaire du petit Robert de 2001.)
La dépression post-partum, la difficulté maternelle la plus connue, est un moment qui peut intervenir entre 1 mois et 3 ans après la naissance, le baby blues étant assez répandu entre 3 jours et 12 jours après la naissance.
Avant de vouloir être enceinte, certaines femmes ou couples se posent la question du désir d’enfant et de sa pertinence, surtout si certaines expériences de fausse couche ou de mort subite du nourrisson ont été des moments du passe. Aussi il est souvent précieux de passer quelques séances autour des enjeux de cet enfant à venir.
Si vous êtes en démarche de procréation médicalement assistée –P.M.A- que ce soit l’insémination, ou la fécondation in vitro, ou les dons d’ovocytes, la démarche d’être accompagnée est favorable à prendre en compte les différents facteurs psychologiques du désir d’enfant.
Que ce soit en individuel ou en couple, en tant que maternologue à Paris, je peux vous accompagner pendant cette période forte en émotions, en attente et en déceptions.
Différentes expériences fructueuses de ces dernières années me renforcent dans l’idée que l’accès a la maternité est un processus complique pour certaines personnes sur le plan psychologique et qu’il est important de s’y arrêter pour se donner les meilleures chances d’y arriver.
Pendant la grossesse, des angoisses, des comportements peuvent nous interroger ou nous interpeller sur la bonne façon de vivre une grossesse sereine face à des complications, des contrôles répétés, des anomalies physiques et un accompagnement thérapeutique peut être bénéfique.
La périnatalité est une période qui s’étale entre le sixième mois de grossesse et une semaine après l’accouchement. Pendant cette période, la future maman ou le couple peuvent ressentir des moments difficiles autour de ce bébé à naître.
Pour une maman seule, une période d’inquiétudes, de déprime, de tristesse même peut arriver et il est important de prendre en charge cet état avec un professionnel de santé mentale. Pour un couple, la grossesse, parfois ou la naissance, crée un déséquilibre important qui fait que le couple vacille et se demande s’il doit rester ensemble. Dans ce cas-là aussi, il est urgent de regarder les enjeux de ce moment et du sens de ce qui arrive à ce couple en crise.
Il est très important de prendre précocement des actions pour parler avec un tiers bienveillant qui va pouvoir regarder avec le couple ce qui se passe.
Le génie des bébés – épisode 2 : post-partum, psychose transitoire, en passant par la mélancolie: la clinique du lien après l’accouchement