Avant Noël et pendant les fêtes, il arrive fréquemment que les angoisses liées à l’organisation de cette période chargée en émotion apparaissent. Voire, que d’anciennes querelles familiales ressurgissent. Dès lors, comment anticiper ce moment particulier de l’année et le traverser sans qu’il ne se transforme en fardeau ?
Si Noël rime avec réjouissances, le passage des fêtes est aussi un terreau propice pour faire renaître de vieilles rancœurs… ou malheureusement en créer de nouvelles. Parents, belle-famille, frères et sœurs… Que diront les uns et les autres si vous décidiez de ne pas vous déplacer cette année en raison de la distance si vous travaillez à l’étranger ou si votre un enfant est malade ? Vos cadeaux seront-ils appréciés ? Et comment réagir suite à la mauvaise réflexion d’Oncle Paul après quelques coupes l’an dernier ?
Ne pas tomber dans la sur émotion
Pour beaucoup, Noël doit rimer avec magie. Mais il est important de garder à l’esprit que magie ne signifie pas pour autant perfection. Il est ainsi nécessaire d’accepter qu’il puisse y avoir des conflits pour ne pas être surpris s’ils remontent à la surface. Idem pour d’éventuelles incompatibilités d’agenda. Objectif : ne pas tomber dans la sur émotion. L’une des autres grandes frayeurs de Noël, c’est bien entendu l’organisation. Une réalité d’autant plus vraie pour les familles recomposées pour lesquelles la période rend les choix cornéliens. Qui va où et fait quoi ? Et ce, conjugué au fait qu’il s’agit souvent d’une période faisant ressurgir le deuil de la famille idéale.
Les cadeaux, l’une des grosses problématiques de Noël
Un cadeau est censé démontrer un lien qui vous unit avec un proche. D’où la complexité de choisir le bon. Mais pas la peine pour autant d’y donner trop d’importance. Noël doit rester un moment de partage au sens premier du terme. Vous pourriez par exemple envisager de donner cette année un thème comme les cadeaux fait main. Pour les enfants, il est d’autre part préférable d’offrir des cadeaux équivalents pour ne pas créer de jalousie. Ou bien encore, de ne pas choisir quelque chose qui « nous » fait plaisir à offrir mais plutôt qui le sera à recevoir pour la personne concernée.
Quelques recettes pour que tout fonctionne correctement
Et si cette année vous faisiez tous ce qui est en votre pouvoir pour éviter que les choses s’enveniment ou d’avoir trop de stress à gérer ? Selon votre cas personnel, voici plusieurs réflexions pour faire face à ce que certains appellent le « syndrome de Noël » :
•Ouvrez-vous au dialogue plutôt que de rester fermé sur vous-même en attendant que les choses arrivent (et dérapent)
•Changez votre mode habituel de communication avec votre famille
•Au lieu d’inviter tout le monde et de tout faire seul, sachez répartir les tâches pour ne pas faire de votre réveillon un marathon et ne plus en profiter
•Anticipez les détails pratiques comme emballer les cadeaux et prévoir la manière de se rendre au réveillon par exemple
•Essayez d’éviter d’avoir le dernier mot à tout prix lors des discussions ou de rebondir sur une mauvaise remarque lancée
•Exprimez vos désaccords, si nécessaire avant ou après les fêtes de manière individuelle
•Organisez-vous professionnellement en amont : clôturez un maximum de tâches importantes avant les congés de fin d’année
Faire face aux enjeux familiaux n’est certes pas toujours évident en cas d’exacerbation des sentiments. Ni même une partie de plaisir entre besoin de repos et le sacro-saint esprit de Noël qui a pour but de rassembler la famille. Ajouté au fait qu’il n’est souvent pas aisé de réunir autour de la table des personnalités parfois diamétralement opposées. Mais ce moment recèle avant tout l’esprit d’une « trêve » et c’est dans cette optique là qu’il est préférable de l’aborder. D’où l’importance de bien s’y préparer !