La venue d’un enfant n’est jamais complètement prévisible et calibrée. Même après une grossesse et un accouchement qui se sont parfaitement bien déroulés, il arrive que de jeunes mamans traversent des troubles plus ou moins graves. À côté du très classique baby blues, il y a la dépression post-natale, une véritable dépression, et la psychose puerpérale. Cette dernière est rare (une accouchée sur mille) mais gravissime car, non traitée, elle peut déboucher sur un événement grave.
Les psychopathologies du post-partum regroupent l’ensemble des troubles psychiques qui peuvent apparaître chez une femme venant d’accoucher. On distingue le baby blues, la dépression post-natale et la psychose puerpérale.
Les femmes peu ou mal entourées sont bien sûr plus fragilisées. Des problèmes familiaux, de mauvaises relations avec ses parents, des tensions à l’intérieur du couple, sont autant de facteurs qui peuvent prédisposer à un baby blues ou une dépression. « Le rapport à sa propre mère est très important » souligne Catherine Garnier-Petit, psychologue. « La mère pose une empreinte sur sa fille qui, à son tour, la posera sur son propre enfant. Ainsi, si une femme ne s’est pas occupée de son bébé à la naissance, il peut arriver que cet enfant connaisse des difficultés quand elle devient mère ». Le retour à la maison peut être un moment « à risque », si la nouvelle maman est seule, débordée, sans soutien ni personne à qui se confier. Pour la psychose puerpérale, la survenue est complètement inattendue. Il n’y a pas d’antécédent psychiatrique.
Vous ressentez certains des symptômes cités ? Faites vous accompagner par une spécialiste du Baby Blues à Paris.